Maryvonne nous partage sa réflexion autour du Dimanche de la fraternité.
C’est toujours dans l’allégresse que je prends le chemin de Penboc’h (que ce soit pour le Dimanche de la fraternité ou pour le Jeudi Désert). Ce mot Fraternité, placardé sur les frontons de nos mairies, pouvons – nous lui adresser ce titre de Fabrice Hadjadj : « L’aubaine d’être né en ce temps : temps de misère, temps béni pour la miséricorde. » Voilà bien l’appel que nous propose le Dimanche de la Fraternité.
Il commence par une invitation au Repas des Noces de l’Agneau : « Venez tous, de tous les carrefours de vos vies parfois bien chahutées. Vous n’êtes pas des hôtes de passage; vous n’avez qu’un seul Père et vous êtes tous frères. » Et ce Père nous a donné son Fils unique : ce petit bébé couché sur la paille qui finira crucifié pour le pardon de nos fautes.
Puis, nous sommes conviés à partager le repas de l’amitié. C’est le face-à-face avec l’autre ou le côte-à-côte. C’est la joie d’être ensemble. Attention : petits détails : ne nous plaçons pas toujours avec ceux que nous connaissons bien ou avec lesquels nous avons plus d’amitié. Rencontrons celui qui est différent, celui qui a un handicap ou qui est seul, ou qui porte un lourd fardeau qu’il a envie de partager. ÉCOUTER, avoir un regard de bienveillance, reconnaître l’autre et ne pas l’accabler de notre moi. Ce sont les plus petits qui nous désarment, qui nous désarment de nos suffisances . « Père, je te remercie d’avoir caché cela aux sages et aux savants et de l’avoir révélé aux tout petits ».
Et l’après-midi se déroule agréablement autour d’une conférence, d’un bon film, d’une exposition de photos magnifiques dans le Parc.
Un grand merci à Corinne, parfaite maîtresse de maison qui passe son temps à faire le tour des tables pour voir si rien ne manque et pour veiller à l’organisation et au bon déroulement de ces rencontres dominicales. Merci aussi à tous les bénévoles de service.